Briançon : selon Denis Jeanson, ce toponyme viendrait du gaulois briga signifiant hauteur ou forteresse. La métairie de Briançon est vendue en 1765 par Louis Coste de Vaugourdon à Pierre Pichereau[4] de Chinon. On peut voir dans ce hameau, où il y avait un port sur la Vienne :
La Gabelle : il s’agit de l’ancien poste du lieutenant de la gabelle, situé au bord de la Vienne et du gué conduisant à Anché (voir cette commune) ; le transport du sel sur la Vienne était étroitement surveillé sous l’ancien régime car la province voisine du Poitou était exemptée de l’impôt sur le sel. Il reste une cheminée du 16ème ou du 17ème siècle au rez-de-chaussée.
Le dolmen de Briançon, dit le Gros Chillou, dolmen en grès dont la table, située à 3 mètres de hauteur, mesurait 15 mètres de longueur et que Louis Bourez considérait comme le plus important de Touraine ; aujourd’hui ruiné et encastré dans une maison, il fut fouillé à plusieurs reprises, sans grand résultat, et dégagé en 1956. Gérard Cordier a signalé en 1984, un bloc semi-circulaire, placé devant le dolmen, qui paraît être un fragment de meule en cours de fabrication.
Chapelle : petit bâtiment ancien, englobé dans une maison (avec un palmier), située à droite à la sortie de Briançon, à l’angle de la route conduisant au Morillé et de la route allant à Chinon.
W. Grekoff a écrit le :
Des pages bien utiles, un grand travail de recherches – merci.
W. Grekoff a écrit le :
Moulin à Tan: les archives départementales d’Indre & Loire (IJ 105) contiennent 2 documents relatifs à une famille TAN de Chinon en 1651 et 1664.
Christian NICOLAS a écrit le :
Assez bizarrement un décret du 3 décembre 1936 a modifié le nom de Cravant en Cravant-les-Côteaux (et non pas Cravant-les-Coteaux). Voir carte IGN.