Blade Runner 2019 : Revue de Los Angeles

Blade Runner 2019 : Revue de Los Angeles

Titre : Blade Runner 2019 : Los Angeles

Auteurs : Michael Green et Mike Johnson (scénario), Andrés Guinaldo (dessin), Marco Lesko (couleur), Jim Campbell (lettrage original)

Éditeur : Norman

Année : 2019

Pages : 120

Genre : Bande dessinée / Roman graphique

Qualification:

À propos des auteurs

adaptation de la franchise coureur de lame e neuvième art vient de la main d’un grand groupe d’auteurs. Michel Vert Il est scénariste et producteur pour le cinéma et la télévision, parmi ses œuvres les plus célèbres, nous avons Blade Runner 2049 et Logan. Mike Johnson Il est auteur de bandes dessinées telles que Star Trek, Transformers ou Batman/Superman. le segovien Andrés Guinaldo Il faut plus d’une décennie aux crayons de comics tels que Le fils de Hulk, Muses of Gotham ou The Dark Justice League. Pour sa part, Marc Lesko Il a été coloriste pour Assasin’s Creed Uprising ou Doctor Who, entre autres. Jim Campbell est un fabricant d’enseignes nominé aux Eisner Awards, parmi ses œuvres on retrouve Robotech ou Firefly.

Blade Runner 2019 : Revue de Los Angeles

La meilleure Blade Runner du département de police de Los Angeles, Aahna Ashina, alias Ash, est chargée d’enquêter sur la mystérieuse disparition d’Isobel et Cleo Selwyn, épouse et fille d’un ami milliardaire du tout-puissant Eldon Tyrell. L’enquête emmènera Ash dans les recoins les plus sombres d’un Los Angeles décadent et dangereux, où il découvrira un complot qui risque de bousculer son échelle de valeurs et son opinion sur les réplicants.

Il y a deux ans et demi, un miracle appelé coureur de lame 2049. L’excellente suite réalisée par Denis Villeneuve du classique culte Ridley Scott Ce fut, malgré son box-office décevant, un succès critique qui lui valut deux Oscars de la meilleure photographie et des meilleurs effets spéciaux, remettant sur le devant de la scène une franchise que personne n’osait ressusciter. Parallèlement au film, trois shorts, deux en image réelle et une en animation, qui ont servi de lien entre les événements du film original et le nouveau film. En ce moment, avec la série de bandes dessinées à portée de main, il existe des plans pour une série animée appelée Blade Runner : Lotus noirqui continuera à étendre cet univers dystopique.

Si je ne devais utiliser qu’un seul mot pour définir ce premier tome du retour vers le sombre et oppressant Los Angeles de l’année 2019, ce serait « authentique ». Il ne faut pas plus d’une page pour plonger tête baissée dans ce monde cyberpunk surpeuplé de néons, de fumée épaisse et de touches orientales qui fait déjà partie de l’imaginaire collectif des amateurs de science-fiction. Une grande partie de la faute incombe à l’équipe artistique dirigée par Guinaldo, qui suit fidèlement l’esthétique du film original et les conceptions accablantes du récemment décédé. Syd Mead.

L’histoire qui nous concerne n’est qu’une introduction à une intrigue qui semble longue et aux grandes possibilités d’exploration de l’univers séduisant de Blade Runner. Nous avons un Blade Runner, Ash, un humain (en théorie, nous savons déjà comment ces choses sont) solitaire et expéditif qui se consacre à éliminer les réplicants comme celui qui boit des verres d’eau. Un bon jour, ou plutôt une mauvaise nuit, elle reçoit une mission insolite qui change tout, l’obligeant à traiter différemment les réplicants… Commence alors une intrigue qui, bien qu’elle ne soit pas le comble de l’originalité, est intéressante et stimulante au tous les temps, introduisant d’innombrables détails et concepts qui réussissent à étendre son monde.

Blade Runner 2019 : Los Angeles est un tome qui émerveille l’œil tout en proposant des recyclages et des thèmes inédits issus d’un univers qui semble sans plafond. De la science-fiction au parfum de noir plein de violence, de mort, aussi un fil d’espoir et de nouveaux mondes à l’horizon. L’héritage de Philip K. Dick perdure.

« Nani a toujours dit que la ville était comme un corps énorme. Les autoroutes sont des os. Les rues sont les artères. Quand on connaît la ville comme moi, on sait où couper. Vous savez combien ça va saigner » – Ash.

Blade Runner 2019 : Los Angeles en Norme éditoriale