Cette fantaisie gothique se déroulant en Angleterre victorienne ressemble à la fois à Jane Eyre et à un conte de fées

un graphique de la couverture de Midnight Rooms par Donyae Coles

Chambres de minuit de Donyae Coles

À la mort de ses parents, Orabella Mumthrope a emménagé chez sa tante et son oncle. Désormais, elle est une vieille fille avec peu de chances de quitter la maison étouffante de son oncle. Mais lorsqu'un bel et mystérieux inconnu nommé Elias Blakersby débarque, Orabella apprend que son oncle a conclu un accord avec l'homme : Elias paierait la dette de son oncle et Elias pourrait épouser Orabella. Malgré elle, Orabella est amoureuse de l'homme et accepte de l'épouser.

Dans le manoir en ruine de son nouveau mari, Orabella est présentée à sa famille, qui semble peu ravie de sa présence dans leur maison. La nuit, elle entend des créatures s'agiter autour d'elle et des bruits de pas devant sa porte. Lorsqu'elle essaie de parler à la famille d'Elias de leurs domestiques, ils répondent à ses questions par le silence.

Donyae Coles sait comment raconter une histoire gothique et effrayante. Dès le début, Chambres de minuit On se croirait à la fois dans Jane Eyre et dans un conte de fées. Orabella se retrouve souvent dans un état de rêve fiévreux. Elle se sent souvent accablée de fatigue et d'un étrange sentiment d'oubli, évoquant l'image d'une femme victorienne frêle qui se laisse envahir par l'excitation.

Mais bien sûr, il se passe bien plus de choses ici qu'il n'y paraît. La femme de ménage met-elle quelque chose dans son thé ? Pourquoi son mari insiste-t-il pour qu'ils dorment dans des chambres séparées ? Et tandis qu'Orabella erre dans la maison la nuit, à la recherche de réponses à sa liste interminable de questions, elle se rebelle contre ceux qui préfèrent la voir comme une figure douce et silencieuse faisant ce qu'on lui dit.

Ce roman est plein de rebondissements. Dès qu'une question trouve une réponse, cinq autres mystères apparaissent, chacun exigeant une réponse qui lui est propre. L'atmosphère sombre et sinistre donne à l'histoire une sensation de chair de poule des plus agréables, parfaite pour tous ceux qui, comme moi, ont hâte que la saison des horreurs commence.