Critique de Sotto Voce II d’Antonio Pardo Larrosa

Critique d’un roman d’amour

Titre : Sotto Voce II

Auteur : Antonio Pardo Larrosa

Année : 2020

Pages : 208 pages pour les mélomanes invétérés

Qualification:

Synopsis de Soto Voce II : plus d’articles, plus de critiques et plus de blagues

Après avoir écrit la biographie, ou l’hagiographie (selon qui), du compositeur britannique Mike Oldfield (Taureau), l’écrivain Antonio Pardo Larrosa revient à la vraie littérature, à celle qui s’écrit avec du travail et un peu de talent.

Sotto Voce, plus d’articles, plus de critiques et plus de blagues C’est la deuxième partie de cet ouvrage qui a compilé il y a quelques années une partie de sa production littéraire. A cette occasion, et avec bon sens, l’auteur de La malle des génies il revient à ses propres droits en compilant encore un grand nombre de textes qui radiographient la carte sonore d’une histoire qui n’a pas encore été racontée.

Entre les lignes de cette œuvre cosmopolite figurent les noms d’une bonne poignée de musiciens qui cherchent inlassablement le chemin de la vérité, un chemin que seuls les courageux osent parcourir. Une fois de plus, la musique est le protagoniste de ces pages, des mélodies qui, entre les mains habiles d’orfèvres tels que Lee Holdridge, John Williams, Francisco Javier Carrasco Anguita, Jerry Goldsmith, Jorge Aliaga, Manel Gil Inglada ou David Bazo, parmi tant d’autres, Ils sonnent comme du miel et de la cannelle.

De plus, l’auteur ose pour la première fois l’histoire en griffonnant deux histoires qui ont pour principaux protagonistes les musiciens Jesús Valenzuela (un génie des aigus…) et Sergio Zurutuza (un génie des basses…). Quelques prologues, dont celui intitulé Le troisième jour il ressuscitera (prologue inachevé de sa christologie), quelques critiques qui rendent bien compte de la musique du pays et quelques biographies inédites complètent les pages de Sotto Voce, plus d’articles, plus de critiques et plus de blagues.

Quoi de mieux que la musique pour parler de musique…

la musique nous sauvera

J’ai attendu longtemps pour écrire cette critique. Au début de ce blog, j’ai eu la chance de tomber sur un autre ouvrage d’Antonio Pardo Larrosa : Taurus, biographie de Mike Oldfield, et j’avais déjà envie de mordre dans son nouvel ouvrage.

Il y a quelques années, il avait apprécié son essai précédent, Sotto vocealors quand j’ai découvert qu’il avait été encouragé avec une deuxième partie il était clair qu’il allait jouir à nouveau avec quelqu’un qui a la musique comme constante de son inspiration, une personne pour qui la musique est une grande passion et qui, en plus , sait le transmettre au reste des mortels, qui, bien que néophytes en la matière, se considèrent aussi comme de grands adeptes de la musique, surtout quand dans de nombreuses pages on trouve des références au cinéma, comme dans le chapitre consacré à guerres des étoiles et au maître des maîtres : Jean Williams.

Mais, ce qui est vraiment intéressant dans ce livre, c’est qu’il ne s’agit pas d’un recueil d’essais sur de grands artistes célèbres, mais plutôt qu’il ose avec des auteurs moins connus ; surtout pour ceux d’entre nous qui, comme moi, la musique n’est rien d’autre qu’un élément de distraction dont les tenants et les aboutissants et ses aspects plus techniques nous sont inconnus.

Cela ne veut pas dire que Antonio Pardo Larrosa et je ne partage pas ce beau passe-temps, mais bien sûr on le fait différemment car l’auteur montre qu’il connaît le monde du son comme peu d’autres. Une authentique avalanche de données, de curiosités et d’anecdotes à la disposition de tous les types de lecteurs.

En fin de compte, la musique est leitmotiv de ce livre comme il l’est pour beaucoup d’autres personnes, dont moi-même, dans la vie. Je ne me souviens pas d’un jour où je n’ai pas joué de musique ou accompagné toute autre activité avec une musique de fond : conduire, travailler, faire de l’exercice ou comme musique de fond qui entoure des conversations amusantes avec des amis.

J’ai un faible pour les musiques de bandes originales, qu’elles soient de films ou de séries, et il est difficile de trouver un livre qui montre cet enthousiasme que tout le monde — ou presque — ressent à l’écoute de certaines notes.

De plus, dans cette deuxième partie Antonio ose ajouter deux histoires qui font gagner le livre en entier et la musique devient un simple prétexte pour parler de bien d’autres choses : la vie, l’amour, le cinéma…

Si vous faites partie de ces personnes qui ne peuvent vivre sans écouter une mélodie, si vous faites partie de ceux qui écoutent encore et encore la même chanson, je vous recommande vivement ce petit bijou, dont vous pourrez sûrement accompagner la lecture en écoutant quelques-unes des les chansons mentionnées dans le livre. Vous savez, détendez-vous et profitez…