Critique du mois le plus cruel, de Pilar Adón

Mois de la femme : Pilar Adon

mois des écrivains

Durant ce mois de mars nous rendons hommage aux écrivains. Du respect et de l’attention à la qualité de leurs travaux. Rien de plus. Une excuse pour revoir des romans intéressants qui, soit dit en passant, ont été écrits par des femmes.

Vous pouvez lire toutes les critiques dans notre nouvelle section : Le mois de la femme dans le cinquième livre.

synopsis de le mois le plus cruel

Deux inconnus partagent une maison pendant quelques jours, et tous deux insistent pour maintenir l’ordre et être indispensables. Une femme attend anxieusement l’arrivée d’un garçon plus jeune qui la libérera de son ennui et de sa frustration. Scott retourne en Angleterre après son expédition polaire mais personne ne le saluera. Une fille nommée Clara se consacre à suivre les traces d’un chat insaisissable. Une mère se charge de terrifier son fils pour qu’il ne la quitte jamais.

Les quatorze histoires qui composent le mois le plus cruelJe suis une sélection d’histoires pour survivre à la perte, à la séparation, à la solitude, à la folie et à la peur.

Mon avis sur Le mois le plus cruel

TS Eliot a déclaré que le mois le plus cruel de l’année était avril. Je le pensais aussi, jusqu’à ce que je découvre que le mois le plus cruel C’est le mois au cours duquel les histoires de ce livre sont lues.

Il y a certains auteurs qui ont un talent particulier pour dessiner les ombres que nous projetons. Pilier Adon est l’un d’entre eux, et s’ils décident d’aborder ce travail, le Madrilène les prendra par la main pour leur donner quatorze promenades dans le sous-sol de l’âme humaine. Et il le fera avec un récit descriptif et sublime qui frise le poétique, mais sans perdre le caractère narratif que contient chaque histoire, et qui rentre dans le domaine du style gothique.

L’auteur joue également avec la surprise et l’originalité, rendant presque impossible de voir comment chaque histoire va se terminer.

La réalité qui nous présente le mois le plus cruel c’est celui d’une œuvre qui peut venir marquer le lecteur. Et le pire (ou le meilleur), c’est qu’il est difficile de ne pas se sentir identifié aux personnages. Les défauts, les peurs, les incertitudes et les abîmes qu’ils présentent, habitent en quelque sorte en chacun de nous. Parce qu’en fin de compte, nous avons tous un sous-sol dans lequel nous ne laissons personne descendre.

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Nous sommes confrontés à une collection d’histoires de lecture qui est fortement recommandée, mais qui ne convient pas à tous les publics. L’œuvre ne nous présente pas le côté le plus gentil de la vie, bien qu’elle ne présente pas non plus le plus cruel. Le génie de ce livre réside dans le fait qu’il nous apprend, ni plus ni moins, la matière dont nous sommes faits, et qu’il est terriblement fragile.

A propos de l’auteur: Pilier Adon

(Madrid, 1971)

Il est diplômé en droit de l’Université Complutense de Madrid.

Il a publié la nouvelle Amour Eternel (Pages en mousse, 2021); les romans éphémères (Galaxy Gutenberg, 2015) et les filles de Sarah (Alliance, 2003) ; en plus des livres d’histoires la vie submergée (Galaxy Gutenberg, 2017), le mois le plus cruel (Impedimenta, 2010), pour laquelle elle a été nommée Fnac Nouveau Talent, et voyages innocents (Foam Pages, 2005), pour lequel il a remporté le Critical Eye Award for Narrative.

Fiche technique

Éditorial: DÉFICIENCE

pages: 208

An: 2010

Le genre: histoires

Prix: 17,90 €

Lien d’achat : https://www.amazon.es/Mes-Mas-Cruel-2%EF%BD%A6ed-Impedimenta/dp/8493760161