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Même si cela ne semble parfois pas être le cas, il existe encore de nombreuses opportunités dans le genre des monstres. Je veux plus de livres qui utilisent le zombie haïtien classique, qui s'inspirent des croyances et des histoires des Caraïbes qui se sont développées parallèlement au vaudou, une tradition enracinée en Afrique de l'Ouest.
Je veux plus de livres qui étudient le côté chagrin du vampirisme : les morts des Balkans qui se réveillent, un frère qui vient de mourir en rentrant à la maison, la nécessité d'essayer de le tromper pour le laisser se reposer. (Ou des livres sur les vampires qui enquêtent sur les superstitions les plus sauvages des vampires, comme celle-ci : si vous jetez du riz par terre, ils devront le compter grain par grain avant de vous poursuivre à nouveau.)
Je veux des contes de Frankenstein des temps modernes qui parlent des maladies chroniques, de la culture du bien-être et de la chirurgie plastique, je veux des histoires de loups-garous comme celles d'Indra Das. Les Dévoreurs qui explorent les métamorphes tels qu'ils existent à travers les cultures, veulent des sirènes qui reflètent la terreur absolue qui règne dans les parties les plus profondes de nos océans.
Ces cinq livres vous donnent un aperçu de tous ces souhaits. Ils prennent les créatures que nous pensons tous connaître et donnent des tours inhabituels et passionnants à ces monstres pour une fantastique lecture d'automne de fin de soirée.
Dans les profondeurs de la noyade de Mira Grant
Victoria Stewart a toujours su que les images du navire de recherche de sa sœur montrant des monstres n'étaient pas un canular. Maintenant, elle et un groupe de collègues scientifiques se rendent sur le site d'Atargatis pour tenter de comprendre ce qui s'est passé et prouver que les monstres – les sirènes – existent réellement. Le réchauffement des eaux a-t-il poussé un prédateur des grands fonds vers la surface ? Grant (également connu sous le nom d'auteur fantastique Seanan McGuire) adopte une approche de science-fiction dure et profonde des sirènes dans ce roman au rythme rapide, semblable à un film d'action, plein de révélations, de suspense et, bien sûr, de sirènes très effrayantes.
Les trucs d'effroi
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Le bord de la nuit par Liz Kerin
Le syndrome de Saratov est un problème relativement nouveau dans le monde lorsque la mère de Mia le contracte. Sa mère a désormais besoin de sang pour survivre, et elle ne fait pas confiance aux centres où les vampires sont institutionnalisés, surveillés et soutenus. Mia devient donc le système de soutien de sa mère, prélevant du sang pour que sa mère puisse survivre. Elle s'en remet à peine pendant 13 ans, donnant à sa mère tout ce qu'elle a : son temps, sa vie sociale, ses ambitions. Mais ensuite, elle rencontre une fille qui lui fait ressentir quelque chose, et elle commence à se demander combien de temps elle pourra donner à sa mère tout ce qu'elle a.
Les bâtards de Stephen Graham Jones
Jones est rapidement devenu le roi de l'horreur autochtone et, dans ce roman de 2016, il s'attaque aux loups-garous, apportant une vision amusante de la vie quotidienne des loups-garous et de ce à quoi cela pourrait réellement ressembler d'être un lycanthrope dans le monde moderne. Il raconte l'histoire dans un format de roman constellation, une série de chapitres centrés sur le jeune protagoniste, sa tante et son oncle alors que le trio tente de survivre en marge de la société. Il s'agit d'un conte de loup-garou réaliste, doté d'une énergie de passage à l'âge adulte et d'un regard sur les premiers travaux d'un auteur devenu un phénomène moderne et persistant.
Jeune par Octavia E. Butler
Shori se réveille dans une grotte, meurtrie et meurtrie, et ne sait pas d'où elle vient ni qui elle est. Mais elle apprend vite des choses cruciales. Qu'elle a soif de sang, par exemple, et qu'elle guérit rapidement. En creusant le mystère de son passé, elle découvre l'Ina, une espèce qui vit dans une relation inhabituelle avec le reste de l'humanité. Cette version des vampires est rafraîchissante et, comme tout bon Butler, le puissant protagoniste de la construction du monde de science-fiction occupe le devant de la scène.
Manipuler les morts-vivants par John Ajvide Lindqvist, traduit par Ebba Segerberg
Bien connu pour l'écriture Laissez entrer le bon, une version obsédante des vampires, c'est le point de vue de Lindqvist sur les morts-vivants. Dans cette histoire, les zombies ne sont pas des horreurs voraces. Au lieu de cela, ils sont terriblement familiers. Les épouses, les parents et les enfants commencent à sortir de la tombe à Stockholm. Ils ne sont pas complètement icimais ils sont toujours de retour, d'une manière ou d'une autre, et ils retrouvent tous le chemin de la maison. Trois familles doivent trouver une solution à ce phénomène, tout comme le gouvernement. Et il s’avère que la façon dont les zombies agissent pourrait être liée à nos propres sentiments à leur égard.
