Examen des secrets

Critique du roman Secretos, de l’auteur murcien Jerónimo Tristante

Titre: secrets

Auteur: Jérôme Tristane

Éditorial: Algaïda.

An: 2019

Pages : 471

Le genre: roman noir

Évaluation:

Auteur

JERONIMO TRISTANTE né à Murcie en 1969. Il a étudié la biologie à l’Université de Murcie et combine sa carrière littéraire avec l’enseignement. En 2001, il publie Chronique de Jufré, son premier roman. Il a été diffusé au grand public en 2006 avec Le mystère de Casa Arandale premier roman d’une saga à succès mettant en vedette Victor Rossqu’ils ont suivi L’affaire de la veuve noire , l’énigme de la rue Calabria , la dernière nuit de Víctor Ros et Víctor Ros et le grand vol d’or espagnol, devenue en 2015 une série télévisée. Il est également l’auteur des romans Le Rouge dans le Bleu, Le Trésor des Nazirites, La Vallée des Ombres, Les Océans du Temps Oui Il n’est jamais tard (Prix Ateneo de Séville). Son œuvre a été traduite en italien, français, portugais et polonais. Avec Secrets, il a remporté le XII Prix Logroño du récit

Synopsis de l’oeuvre

Helen s’installe dans une urbanisation d’élite murcienne, un nouveau voisin qui va bientôt commencer à modifier la vie paisible de la communauté, s’emparant peu à peu des secrets les plus indicibles de ses membres, qu’elle fera chanter les uns après les autres, atteignant ainsi tout le pouvoir. qu’il donne à connaître quelque chose de ceux qui donneraient n’importe quoi pour que leur secret ne soit pas divulgué.

Parmi ses victimes se trouve Ana, une avocate qui vit dans l’urbanisation avec sa famille, qui ne veut pas laisser son secret la mettre fin à elle et à sa famille, alors elle commence une enquête autour d’Helen avec l’idée de la démasquer et de la déshabiller. de son crime, autant de pouvoir qu’il en a acquis.

Examen

L’une des fonctions universelles de l’écrivain, qu’il le veuille ou non, est de se plonger dans les misères humaines, puis de les refléter dans ses œuvres, comme un miroir des vertus et une censure des défauts, comme on disait autrefois. Une autre chose est ce que Jerónimo Tristante a fait dans ce magnifique roman, à savoir soutenir toute l’intrigue sur des mensonges, nos erreurs, ce que nous cachons, bref, ce qui nous affaiblira quand un envoyé maléfique a l’intention d’aller découvrir nos coins les plus sombres.

L’une des fonctions universelles de l’écrivain, qu’il le veuille ou non, est de se plonger dans les misères humaines.

Et cet émissaire du mal, c’est Helen, une femme aussi attirante qu’inquiétante, qui tombe dans une communauté idyllique de haut niveau pour peu à peu la corroder, car son mode de vie n’est autre que l’information, et puis le chantage qui peut conduire à devenir riche en utilisant ou en cachant tous ces secrets sur les autres, qui cessent soudainement d’être si honteux pour nous quand il s’agit de sauver nos propres vies. Allez, une aubaine entre les mains d’un écrivain comme Tristante, qui sait enfoncer son croc tordu dans n’importe quelle histoire, et qui a dans sa prose une capacité sans fin à fabuler, qu’il s’agisse d’intrigues historiques, noires ou actuelles, comme c’est le cas l’affaire.

L’essence est donc soutenue par deux piliers, le mal et la peur de perdre son statut. Quant au premier, nous l’avons tous commis à un moment donné, une autre chose est le degré auquel nous l’avons fait, dont Helen profitera; en revanche, la peur de l’affronter et de perdre ce que l’on a arraché à la vie est ce qui finit par nourrir une femme qui semble insatiable, tant lorsqu’il s’agit de recueillir des informations que de s’emparer de l’âme des autres.

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Bien sûr, s’il n’y avait pas la corruption, le mal, l’ambition et bien d’autres fléaux, Helen n’aurait pas d’avenir, mais puisqu’il y en a, elle errera librement jusqu’à ce que l’avocate Ana devienne sa némésis, précisément lorsqu’elle comprendra qu’elle doit l’accepter. propres erreurs si nous ne voulons pas que quelqu’un nous prive de notre vie et de notre liberté.

Bref, un roman fébrile, qui se boit plus que lu, et qui se raconte avec un mot juste et une manière de présenter et d’enchaîner les situations qui nous empêche de refermer le livre. Jerónimo Tristante s’érige une fois de plus en chaman conteur et nous en sommes les bénéficiaires, même s’il nous tire les oreilles en montrant à quel point nous pouvons devenir misérables et méchants.


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