Lisez cette histoire tragique du garçon asservi de 12 ans qui a lancé l'industrie de la vanille

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Elisa Shoenberger construit une bibliothèque depuis qu'elle a 13 ans. Elle aime écrire sur tous les aspects des livres des interviews d'auteur, des livres antiquaires, des archives et tout le reste. Elle écrit également régulièrement pour Murder & Mayhem and Library Journal. Elle a également écrit des articles pour Huffington Post, Boston Globe, Wired, Slate et de nombreuses autres publications. Quand elle n'écrit pas sur la lecture, elle lit et aventure pour trouver un nouvel art cool. Elle joue également du saxophone alto et occasionnellement des walks. En savoir plus sur son site Web ou suivez-la sur Twitter @Vogontroubadour.

J'adore lire l'histoire de la nourriture. Cela ressemble à la meilleure histoire en réunissant des histoires sociales, politiques, culturelles et économiques dans une seule histoire. Il est fascinant de voir à quel point les articles de tous les jours sont courants comme le thé ou la vanille étaient autrefois des raretés et ne sont disponibles que pour les ultra-riches. Ou également considéré comme des substances dangereuses qui pourraient égarer les gens.

Mais une chose que j'ai réalisée en lisant toutes ces histoires alimentaires, il y a un fil conducteur, que ce soit du fromage, de la bière ou des épices: il y a toujours l'esclavage. Il y a peu dans notre vie moderne qui n'a pas été touché par l'institution de l'esclavage.

Et il n'y a pas de nourriture où cela est plus évident que dans l'histoire de la vanille. Originaire du Mexique, les Européens étaient fascinés par cette étrange fleur et ses délicieux haricots, mais lorsqu'ils l'ont exporté, ils n'ont pas appris (ou demander ou se soucier) comment le propager. Pendant des siècles, personne ne savait comment produire des gousses de vanille. Mais alors un jeune garçon du nom d'Edmond Albius, né de gens asservi, a trouvé le chemin de la polliniser la plante insaisissable en 1841. Tout cela a eu lieu sur l'île de la colonie française, Bourbon, maintenant connue sous le nom de La Réunion, située dans l'océan Indien, relativement près de la côte de Madagascar. Désormais, le marché mondial de la vanille était estimé à 1,1 milliard de dollars en 2024 par la société d'études de marché FactMR.

La couverture du livre de fruits les plus rare

Le fruit le plus rare de Gaël Bélem, traduit par Hildegarde Serle

L'écrivain né de retrouvailles Gaël Bélem donne vie à cette histoire d'Edmond Le fruit le plus rare (Europa Editions, 16/06/2025) Utilisation de sources primaires. Elle construit un récit de la vie d'Edmond, de son arrivée à son esclaver, jusqu'à sa mort. Elle utilise une variété de sources pour remplir les détails de la vie d'Edmond, mais il y a des lacunes dans les connaissances, ce qu'elle reconnaît. Il est important pour le récit de donner vie à ces omissions du dossier, que même l'histoire complète de cet homme remarquable n'a pas été enregistrée, un autre mal de l'esclavage qui a décidé qui était et n'était pas digne de record.

Ce qui rend l'histoire encore plus remarquable, c'est que la brillante constatation d'Edmond est reconnue comme la sienne. Initialement, son esclaver a tenté de prendre le crédit, mais le dossier à l'époque a principalement reconnu le travail d'Edmond. Il est transporté dans la plantation après la plantation pour démontrer sa technique, et a ainsi engendré une toute nouvelle industrie d'exportation pour cette petite île dans l'océan Indien.

Plus tard dans la vie, quelqu'un essaie de revendiquer le crédit pour la découverte d'Edmond, et il est défendu par son ancien maître. Et pourtant, malgré la société reconnaissant principalement son incroyable exploit, qui a enrichi de nombreux jardinières et propriétaires fonciers, Edmond en profite peu, passant sa vie à essayer de trouver son but, sa vie et meurt sans sou dans la cinquantaine.

L'œuvre est une célébration du génie botanique d'Edmond, mais aussi une histoire accablante sur les péchés de l'esclavage. Même après l'émancipation sur l'île, la violence de l'esclavage est restée dans la hiérarchie sociale / raciale / genre ainsi que le manque de réparations. C'est une histoire de ce qui aurait pu être: et si Edmond aurait pu étudier la botanique officiellement comme son génie le demandait, quels sommets auraient-il pu augmenter? De quelles plantes auraient-il pu débloquer les secrets?

Alors, allez lire ce livre pour de nombreuses raisons: découvrez le génie d'Edmond Albius, lisez le préjudice continu de l'esclavage et approfondissez vos connaissances sur un aliment quotidien qui a autre chose que des origines ordinaires.

Pour plus de lecture, consultez cette liste de femmes écrivains noires se concentrant sur l'esclavage et une autre liste de livres informatifs sur l'esclavage.