Ma cousine rachel : explication et résumé de la fin du livre

Une virée dans l’envoûtant monde de « Ma Cousine Rachel »

« Ma Cousine Rachel » est un roman captivant écrit par Daphné du Maurier, écrivaine anglaise qui a saisi l’art de l’intrigue et du suspense. Le livre, publié en 1951, est un mélange habile de romance gothique et de thriller psychologique qui tient les lecteurs en haleine jusqu’aux dernières pages.

La trame narrative est centrée sur Philip Ashley, un jeune homme qui soupçonne sa cousine Rachel d’avoir tué son tuteur et cousin par alliance, Ambrose, dans l’espoir de s’emparer de sa fortune. Il est cependant étrangement attiré par elle, ce qui crée une tension envoûtante tout au long de l’histoire.

L’engrenage du soupçon

Philip, d’abord enflammé par une haine tenace à l’égard de Rachel, fléchit peu à peu sous son charme et sa séduction apparente. Malgré les avertissements de ses amis et les signes alarmants, comme la découverte d’administration régulière de tisanes suspectes, il se laisse consciemment aveugler et lui cède toute sa fortune.

Dans une tournure ironique des évènements, Rachel meurt subitement après une chute dans l’escalier, laissant à Philip une culpabilité immense et des questions sans réponses.

Rachel : ombre mystérieuse et fascinante

La cousine Rachel est un véritable pavé jeté dans l’étang tranquille des certitudes de Philip. Personnage énigmatique, elle est froide et séduisante, généreuse et avide, insaisissable jusqu’à la fin. Son ambiguïté est l’élément clé de l’intrigue. Rachel est-elle une femme fatale opportuniste ou une femme incomprise, victime de son temps et des circonstances ?

La fin : un dénouement mystérieux

Le dénouement de « Ma Cousine Rachel » laisse les lecteurs perplexes. Tout au long du roman, du Maurier soulève le voile du mystère seulement pour le laisser retomber, laissant le lecteur dans le doute. Le décès inopiné de Rachel après une chute accidentelle dans l’escalier laisse Philip tourmenté par la culpabilité et l’incertitude. Rachel était-elle vraiment la coupable qu’il avait toujours imaginée, ou n’était-elle qu’une femme mal comprise ?

Il dépense alors sa fortune pour enquêter sur la mort de Rachel mais ne trouve aucune preuve qui la lie à la mort d’Ambrose. Il passe le reste de sa vie à se torturer avec la culpabilité et le regret. Cette fin ambiguë et ouverte suscite des débats passionnés parmi les lecteurs, permettant à chacun de tirer ses propres conclusions.

« Ma Cousine Rachel », un chef-d’œuvre angoissant

« Ma Cousine Rachel » est sans doute un chef-d’œuvre riche en symboles et en tension, un roman hors du commun qui allie l’énigme d’un thriller à la beauté sombre d’une romance gothique. Du Maurier excelle dans la création d’une atmosphère lourde de suspense où le doute s’infiltre comme un poison lent.

La fin, dans toute son ambiguïté, sert admirablement l’intrigue et fait partie intégrante du charme du livre. Elle laisse les lecteurs avec une soif insatiable de vérité, un sentiment de désarroi, mais également une conviction : celle d’avoir plongé dans un chef-d’œuvre littéraire profondément troublant.