Finalistes du II Black Icue Award
Nous passons en revue les quatre romans finalistes du II Icue Negro Award du festival Cartagena Negra
Dans quelques jours – le jeudi 10 septembre est la date marquée en rouge (ou peut-être serait-il plus approprié de le faire en noir) – débutera la sixième édition de la conférence Littérature noire, policière et de mystère Carthagène noire. Dans Le Cinquième Livre, nous avons consacré le mois d’août à une analyse approfondie de chacun des cinq romans finalistes par IVe prix du roman de la fête: La mélodie des ténèbres, de Daniel Fopiano; Ceux qui n’aiment pas meurent les premiers, Inès Plana; Les seigneurs de la fumée Claudio Celdran; Le dernier navire de Dimanche Villar; et La santé mentale de l’idiot, de Parent de Marto.
Parallèlement à ce prix, les organisateurs de la conférence ont organisé deux éditions appelant le Prix Black Icueun prix très spécial dédié à la fois aux auteurs de romans du genre noir et aux œuvres méconnues du grand public, accordant ainsi visibilité et reconnaissance aux romans les plus intéressants.
Le gagnant de l’année dernière était Alicia Borra pour la voix brisée, un roman noir dont l’intrigue de meurtres se déroule dans le monde du doublage de films. Pour cette édition, les finalistes du prix sont : les six lettresde Edouard Oller; Chef-d’œuvrede Lucie Santamaria Najara; Le démon de Laplacede Jon Aramendia; Oui Le bruit qui nous séparede Pierre Aranda.
les six lettresroman publié par Éditions Obliques, implique la présentation de Juan Ollero, un détective délabré qui parvient à créer un alter ego imaginaire qui l’aide à résoudre les affaires sur lesquelles il enquête. Dans l’œuvre d’Eduardo Oller, ses protagonistes sont impliqués dans l’affaire d’une menace de mort adressée au patriarche de la famille Castellroig, l’une des plus riches et des plus anciennes du pays. Tout au long de l’intrigue, ils découvriront de fausses personnalités, des intérêts cachés et des liens étranges avec un événement qui s’est produit il y a des siècles.
D’autre part, l’argument Chef-d’œuvre, roman publié par Lucía Santamaría Nájera avec Cercle rouge, tourne autour de la mort d’un écrivain célèbre dans des circonstances étranges. Dès son sillage, et après l’apparition d’un objet mystérieux, une enquête va commencer qui va révéler un passé d’infidélités, de disparitions et de morts ; des secrets qui impliqueront famille et amis et détruiront une vie qui semblait exemplaire.
Le démon de Laplace Il s’agit du premier long métrage de l’auteur natif de Pampelune Jon Aramendía. L’ouvrage, publié par Éditions Eunate, tourne autour de la mort d’une jeune femme avec un motif étrange sur sa peau. L’enquête sera menée par une inspectrice proche de la retraite et une inspectrice adjointe bien-pensante dont le travail lui coûte sa relation avec son propre fils. Aramendía raconte trois histoires parallèles qui se rejoignent dans une fin qui remet en question les fondements du libre arbitre.
Dans Le bruit qui nous sépare (livres indépendants), également le premier roman de Pedro Aranda de Carthagène, nous suivons une série de personnages. Deux adolescents japonais qui se rencontrent sur Internet et décident de se suicider ; un ancien agent du KGB qui sort de prison avec soif de vengeance ; un jeune américain contraint de s’inscrire à un programme d’expérimentation ; un célèbre chanteur ruiné par son amour du jeu qui tente de récupérer sa femme ; un chirurgien plasticien qui reçoit un mystérieux visiteur ; ou un meurtrier engagé pour une mission très spéciale. Un roman choral qui ne laisse personne indifférent.
Du cinquième livre, nous souhaitons toute la chance du monde aux finalistes. Et, comme le veut la tradition dans ces cas-là, que le meilleur gagne !