Critique de Mort en pleine mer

Examen de mort en pleine merpar Andrea Camilleri

A propos de l’auteur

Andréa Camilleri (Porto Empedocle, Sicile, 1925 – Rome, 2019) fait partie de ces grands maîtres qu’on ne présente plus. Auteur de dizaines de livres, l’écrivain italien populaire est le créateur du mythique commissaire Montalbano, qui depuis son apparition dans le roman la forme de l’eau Il était le protagoniste de l’une des séries de romans noirs les plus anciennes et de la plus haute qualité de tous les temps. Avec mort en pleine merCamilleri nous propose 8 histoires, 8 cas de son conservateur bien-aimé dans lesquels il continue d’explorer à la fois son protagoniste fascinant (cette fois dans sa jeunesse) et les tenants et les aboutissants de son métier dangereux.

Critique de Mort en pleine mer

En règle générale, lorsque vous abordez une anthologie d’histoires, vous pouvez vous attendre à une certaine irrégularité. Il y aura des histoires que vous aimez plus, d’autres que vous aimez moins et, très probablement, d’autres que vous n’aimez pas du tout. Comme je l’ai dit, c’est généralement normal. Ce qui est exceptionnel, par contre, c’est ce qui se passe avec cette série d’histoires du grand Camilleri, puisque je ne peux pas en mettre une au dessus de l’autre, c’est qu’elles sont toutes très bonnes !

Dans ce livre, Camilleri nous propose un banquet cuisiné avec tous les ingrédients que nous attendons et plus encore. Huit cas différents mais avec beaucoup de choses en commun, huit petites histoires dans lesquelles le commissaire et son équipe doivent enquêter sur des incendies criminels, des personnes disparues, des homicides involontaires (ou peut-être pas), des vols, des crimes parfaitement planifiés et d’autres bizarres, des corps retrouvés dans d’étranges circonstances…

Le protagoniste incontesté, le phare qui illumine l’histoire, n’est autre que Salvo Montalbano, cette fois dans ses premières années en tant que conservateur, au début des années 80. Un Salvo débordant de charisme, d’intuition et d’intelligence, qui marche sur la ligne qui sépare la légalité de l’illégalité à l’occasion ou autre dans la poursuite d’un plus grand bien.

Avec le commissaire, l’autre grand personnage du livre (de la série j’oserais dire) est Sicilia. Plus précisément, la ville fictive de Vigata et la province de Montelusa, car leurs histoires ne peuvent être comprises comme étant encadrées ailleurs, dissociées du charme et de l’atmosphère que Camilleri crée, de sa capacité à nous déplacer sur la côte sicilienne avec une facilité étonnante. Aussi de ses habitants, peignant une société à mi-chemin entre les traditions les plus anciennes et l’aperçu de la modernité qui accompagne les temps nouveaux.

Des gens humbles, des gens corrompus, une familiarité dans tous les cas et des suspects qui survient dans un lieu où presque tout le monde se connaît. Et bien sûr l’omniprésence, d’une manière ou d’une autre, avec plus ou moins d’implication, de la mafia. Camilleri nous parle des Cuffaro et des Sinagra, les deux principales familles mafieuses de son univers et qu’ils sont au courant de pratiquement tout ce qui se passe sur l’île.

« Quand tu seras vieux, tu seras pire qu’un chat habitué à sa routine » -Livia.

mort en pleine mer dans Livres de pingouins.

données de publication

Titre : Mort en pleine mer (Commissaire Montalbano 25)

Auteur : Andrea Camilleri

Traduction : Carlos Mayor

Éditeur : Salamandre

Année : 2016

Pages : 283

Qualification: