La critique du vol de la colombe

Avis sur Paco Rabadán Aroca

à la recherche de la paix

Données de publication

Oeuvre : Le vol de la colombe

Auteur : Ian Thomas Shaw

Traduction : Aurora Carrillo

Editeur : DOKUSOU

Pages : 220

Année : 2020

Genre : Roman

A propos de l’auteur

Ian Thomas Shaw est un auteur canadien né à Vancouver, en Colombie-Britannique. Au cours des 34 dernières années, il a développé son travail professionnel en tant que membre du corps diplomatique canadien et en tant que travailleur en développement international, vivant en Afrique, au Moyen-Orient et en Europe. Il réside actuellement à Aylmer, Québec.

Son intérêt pour le monde des lettres se manifeste dans sa participation à la scène littéraire canadienne. Il est fondateur et rédacteur en chef des éditions Deux Voiliers et créateur et promoteur du festival littéraire Prose in the Park et de la Ottawa Review of Books. Il est également un membre actif de la Canadian Writers Union, de la Quebec Writers Federation et de l’Ottawa Independent Writers Association.

Synopsis de Le vol de la colombe

Marc Taragon est au sommet de sa carrière de journaliste en 2007. Idéaliste acharné, le Français a passé les trente dernières années à essayer de faire connaître la vérité aux lecteurs sur les guerres et les intrigues politiques au Moyen-Orient. Implacable dans sa critique contre tout type d’extrémisme, il s’est fait de nombreux ennemis tout au long de sa vie.

Son chemin croise celui de la jeune journaliste canadienne Marie Boivin lorsqu’il lui accorde une entrevue sans savoir qu’elle a un but caché : découvrir, à travers Taragon, la vérité sur ses origines, remises en cause à cause d’une photo que lui donne son père. avant qu’il ne meure. Avant de pouvoir trouver une réponse à ses questions, Marie se retrouve plongée dans ce qui est devenu l’objectif principal de la vie de Taragon : la négociation d’une ambitieuse initiative de paix impliquant un homme politique israélien de gauche et un chef de la dissidence palestinienne.

L’action se déroule à un rythme effréné entre différents points d’Europe et du Moyen-Orient alors que les acteurs du projet de paix tentent de garder une longueur d’avance sur les machinations des détracteurs de l’initiative. Parallèlement à l’intrigue principale, l’histoire des premières années de Marc en tant que journaliste au Liban, pays dévasté par la guerre à l’époque, est racontée.

Mon avis sur Le vol de la colombe

On dit que l’une des conditions pour être un bon écrivain de fiction narrative est d’avoir beaucoup d’expérience de la vie. Les années et le monde forgent l’auteur qui — paradoxes de cet art — va transformer toute la réalité vitale qu’il a ingérée en fiction proprement déguisée.

à l’écrivain Ian Thomas On ne peut pas lui reprocher de remplir cette condition, puisqu’il a travaillé à l’autre bout du monde. De plus, il y a une autre recommandation concernant le travail de raconter des histoires, surtout quand il s’agit de la première, et c’est d’écrire sur ce qui est connu, sur ce que l’on comprend.

Il remplit aussi ce deuxième paradigme, je suppose malheureusement pour lui : il a travaillé dans des coins de la planète où la guerre s’est installée depuis la nuit des temps.

Des lieux où la vie a le prix de la balle qui l’arrache.

Le roman aborde des questions de politique internationale et de géopolitique. Des conflits ancrés dans la moelle de l’humanité et qui, à ce stade du film, semblent impossibles à résoudre.

À travers son protagoniste, un journaliste qui, peut-être à cause de sa jeunesse, croit être celui qui a été choisi pour changer le monde, nous rencontrons une série de personnages secondaires très élaborés qui ne sont pas perdus. Probablement – et c’est ce qui me fait le plus peur – des gens recyclés de la réalité qui Ian Thomas a connu tout au long de sa carrière.

En toile de fond de l’intrigue principale, on retrouve la recherche de la paix au Moyen-Orient, avec les gens qui tentent d’y parvenir et avec les autres, ceux qui soit par idéologie, vengeance ou argent se lèvent chaque matin dans le seul but pour nourrir la bête du dieu Ares.

le vol de la colombe C’est un roman brillant, un de ceux avec lesquels on apprend des choses au-delà de la pièce d’une minute que les journaux télévisés consacrent habituellement aux conflits internationaux historiques.

Il a une excellente traduction de Aurore Carrilloet je pense que c’est un de ces livres dignes d’occuper une place sur les étagères de notre librairie.

Le lien d’achat du vol de la colombe :

https://www.edicionesdokusou.com/libreria/el-vuelo-de-la-paloma/