Poldark : explication et résumé de la fin du livre

L’héritage littéraire de Poldark

L’une des séries romanesques britanniques les plus populaires et captivantes de tous les temps, Poldark, écrite par Winston Graham, a provoqué une véritable tempête dans le monde littéraire. Nous nous retrouvons dans la Cornouailles du XVIIIe siècle, avec des personnages mémorables et des drames d’une intensité incroyable. Et le voyage touche à sa fin. C’est l’heure de dérouler le tapis rouge et de passer en revue la fin de Poldark.

Du bestseller à l’écran

Le monde a rencontré Ross Poldark pour la première fois en 1945, avec la publication du premier livre de la série. Sa réputation s’est ensuite internationalisée avec l’adaptation télévisée par la BBC huit fois entre 1975 et 2019. La série complexe et nuancée a captivé le public, envoûté par le monde de Graham, une Cornouailles bouillonnante de passions, de complots et de drames.

Une conclusion époustouflante

« Bella Poldark », le douzième et dernier livre de la série nous mène de 1818 à 1820. Le roman embrasse les questions séculaires de l’amour, de la perte, de l’ambition, du travail, de la guerre et de la maladie.

La critique est unanime : cette conclusion est parfaite, à l’image du reste de la saga. Nous y retrouvons tous les arcs narratifs principaux en plein développement, offrant une résolution pour la plupart, sinon pour tous. Bella, la plus jeune fille de Ross Poldark et de sa première épouse, Elizabeth, est au centre de l’histoire. Toujours déterminée à se lancer dans une carrière d’actrice, elle lutte contre les préjugés sociétaux de son époque.

Le livre nous propose également un aperçu de la pauvreté et des injustices sociales de l’époque, avec l’introduction de personnages hors du cadre « gentry ». C’est ainsi que s’inscrit dans la tradition de la série, l’idée de mettre en évidence l’impact de l’histoire sur des individus ordinaires.

L’adieu à des personnages inoubliables

Chaque page se ressent comme un au revoir à des amis que l’on a connus pendant une douzaine de livres. Des personnages, tels que Ross, qui après des années de luttes, de guerres et de drames familiaux, semble prêt à passer le flambeau à la nouvelle génération.

Toutefois, la fin apporte son lot de tragédies. Plusieurs personnages clés, jadis inséparables de la trame de Poldark, ne vivent pas pour voir la fin de la série. Pourtant, ces disparitions douloureuses renforcent l’impact émotif du récit, et témoignent d’un réalisme cru et poignant qui a toujours été la marque de fabrique de Graham.

Une fin à la hauteur de la série Poldark

Si la fin offre une résolution et une sorte de répit à certains protagonistes, les choses restent en suspens pour d’autres. C’est le point culminant de la stratégie narrative de Winston Graham : montrer que la vie continue, que les histoires ne se terminent jamais vraiment.

Dans « Bella Poldark », Graham réussit à faire vivre l’héritage de Ross en donnant à ses descendants la possibilité de prendre le relais, tout en gardant la complexité et les nuances qui ont fait de Ross un personnage si unique.

En conclusion, Poldark s’achève de façon poignante, en conservant le même mélange de passions, de drames et de captivantes intrigues qui ont fait son succès. Une fin qui rend justice à ce chef-d’œuvre de la littérature britannique, une saga qui continue de vivre dans le cœur des lecteurs.