Titre : California Hills (Lost Hills)
Auteur : Lee Goldberg
Traduction : Victor Manuel García de Isusi
Editeur : RBA
Année : 2020
Pages : 268
Genre : roman noir
Qualification:
A propos de l’auteur
Lee Goldberg (Oakland, 1962) est romancier, scénariste et producteur de séries télévisées (dont le désormais classique Diagnostic : meurtre). Il a commencé comme journaliste pour des journaux tels que le Los Angeles Times Syndicate, le Washington Post et le San Francisco Chronicle. Son travail de scénariste et de romancier a été récompensé par deux nominations pour le prix Edgar dans les catégories télévision et a été finaliste pour le prix Shamus pour son roman. Regarde-moi mourir. Il a créé plusieurs séries de romans, Collines de Californie est le premier de la série Eve Ronin.
Synopsis de l’ouvrage
veille ronin Il vient de rejoindre l’équipe des homicides du comté de Los Angeles. Un exploit obtenu grâce à une vidéo virale dans laquelle il arrête un célèbre acteur hollywoodien après une agression dans un parking. Bientôt, il se retrouvera face à une scène de crime des plus horribles : une maison dont les chambres sont baignées de sang. Le plus curieux sur le sujet, c’est qu’il n’y a pas de corps là-bas… Avec sa première affaire importante, Eve risque sa future réputation, comptant sur l’aide précieuse d’un collègue sur le point de prendre sa retraite qui lui apprendra quelques ficelles du métier.
Examen des collines de Californie
« Ce qui compte le plus pour vous en ce moment, obtenir le mandat de perquisition ou vous lancer dans une lutte contre le sexisme. contre la discrimination fondée sur l’âge, contre le favoritisme… et contre tous les « ismes » de merde dans ce monde de merde ? » –Duncan Pavone.
Les mots du partenaire vétéran d’Eve Ronin nous donnent une vision assez précise de l’idiosyncrasie du protagoniste de cette histoire. Ronin est une détective récemment promue au service des homicides qui, en plus de tenter de résoudre des crimes, doit faire face à une série d’obstacles, de préjugés et d’idées reçues, au machisme de ses collègues du commissariat et à tous ceux qui ne la voient pas. correctement préparé pour le poste qu’il occupe. Faisant un parallèle avec son nom de famille, Eve est une sorte de guerrière solitaire qui ne trouve de soutien qu’en Duncan, son sensei privé.
La pression atteint des niveaux difficiles à supporter lorsqu’il doit enquêter sur le cas le plus compliqué auquel le ministère ait été confronté ces derniers temps. La particularité de l’affaire, du prétendu crime sur lequel Eve et Duncan doivent enquêter, est qu’il n’y a pas de corps, bien qu’il y ait du sang jaillissant, des preuves, des théories et des conjectures, des suspects et des mobiles possibles… mais pas un morceau de de la viande de victime à laquelle s’accrocher.
Inspiré par un cas réel effrayant et déroutant, Lee Goldberg construit un roman addictif et rapide, qui va droit au but dès la première ligne et maintient un rythme et un intérêt élevés tout au long de ses pages. Une histoire qui respire la pure fiction policière américaine, avec Los Angeles comme cette macro ville dans laquelle tous les mondes sont présents, sur les traces de grands comme Chandler, Ellroy ou Connelly.
Peut-être Collines de Californie est construit sur une série de sujets un peu éculés dans le genre (jeune flic et flic sur le point de prendre sa retraite, Hollywood et le monde du cinéma et de la télévision derrière lui, crimes horrifiants…) mais il présente un cas principal original, un mystère séduisant, une atmosphère soignée, une intrigue manuelle parfaitement équilibrée et, surtout, une protagoniste avec ce « quelque chose » de spécial, intelligente et tenace, ironique, novice mais désireuse de remplir sa mission sans se faire piétiner.
« Ça a été super, maman, mais je dois aller chez le suspect pour voir si on peut retrouver les morceaux de la famille qu’il a découpés en morceaux » – Eve Ronin.
Collines de Californie sur le site de RBA.
Nos remerciements à RBA Books pour l’envoi de la copie.