L’avis d’AXEL

Examen de AXELle nouveau roman à succès de Luis García-Rey

Synopsis de AXEL

par Book House

Mercredi 13 mars 2019. L’officier de police judiciaire Axel Nash n’est pas capable de se la couler douce et, s’il n’y a pas d’affaire à résoudre, il s’ennuie à mourir. Sans surprise, il a quitté son Vigo natal pour chercher plus d’action à Madrid. Un matin, il reçoit un appel de son nouveau partenaire, Loor Galván, qu’il connaît à peine mais avec qui, étonnamment, il se lie : Marcos Goya, un animateur radio d’une émission de fin de soirée, vient d’apparaître dans un petit hôtel de rencontres poignardé à mort et avec des restes apparents d’avoir été torturé.

Pendant ce temps, à Vigo, Omar Pombo et son ami Javier Grande, Jarvis, qui, comme beaucoup d’autres jeunes des Rías Baixas, se sont retrouvés dans le trafic de drogue, viennent de tomber dans un pétrin : ils ont perdu une cargaison et le les conséquences sont prévisibles. . Et ils ne sont pas bons.

Mon avis sur Axel

Luis García-Rey Il arrive au thriller très bien endossé par son milieu, par la critique et par un roman qui surprend, séduit et divertit. Drogues, pouvoir, sexe et rock and roll… qui ne pourrait pas être intéressé par quelque chose comme ça ?

AXEL il a tous les ingrédients du thriller commercial d’aujourd’hui. Direct, adrénaline, cinématographique, superficiel parfois et avec toute une succession de clichés, de comportements et de réflexions postmodernes.

Luis a su provoquer chez le spectateur ce que de nombreuses séries ou films actuels réalisent avec le genre suspense, et c’est précisément cela, créer du suspense. Il parvient à fabriquer des scènes qui vous amènent directement à penser à : il va se passer quelque chose ici !

Et les choses arrivent. Beaucoup de choses se produisent, beaucoup de choses qui font monter votre adrénaline à un rythme régulier et excitant. À travers un langage banal (ceci est compris comme un nom positif), direct, accéléré, ironique et avec des idiomes millénaire tirant la génération X, dont je me permets encore de profiter malgré mon âge à mi-chemin entre les vieux et les moins vieux.

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AXEL C’est un de ces romans qui ne dorment pas, comme New York, mais à Vigo ou à Madrid. C’est nuageux, passionné et de contrastes. Son personnage principal, et qui donne son nom à cette œuvre, un gars curieux et complexe, est sans aucun doute le fer de lance de tout.

Axel Nashun policier judiciaire affectueux mais colérique qui recherche le frisson d’un bon crime pour ne pas mourir d’ennui, qui a peur des femmes, qui maudit les conducteurs malins, y compris les attardés, et qui déteste se lever tôt et aller courir, même si le faire trois fois par semaine.

« C’était une obligation choisie et ce sont les pires obligations, car elles font de vous votre pire ennemi. »

L’auteur nous introduit pleinement dans la psyché, la vie et l’œuvre d’Axel avec un large parcours narratif saupoudré de commentaires comme de pensées et une atmosphère introspective qui ne crée qu’un de ces personnages inoubliables, aimés et attendus par les lecteurs, et qui transcendent la littérature. Peut-être que Netflix ou Amazon se frottent déjà les mains et agissent en la matière.

La presse n’a généralement aucun scrupule et vit du public. Quelques maximes que peut-être Luis comprend et manie parfaitement. Il réunit donc dans son œuvre des slogans infaillibles : meurtre violent, meurtre mystérieux, meurtre célèbre. Ce roman et ce crime rassemblent tous ces ingrédients et un de plus, c’était l’un d’entre eux :

‘Un journaliste assassiné tire sur la part’.

Luis García-Rey Il a su jouer à l’intérieur et à l’extérieur de la maison, créant un scénario vicieux et morbide (trafic de drogue, esclavage blanc, pouvoir des entreprises, prostitution…) divisé en deux intrigues qui s’entremêlent grâce à des personnages bien définis et des chronologies orchestrées pour jouer avec les rebondissements et les attentes d’un lecteur qui conjecture au rythme que l’auteur a distillé.

Un autre aspect qui enrichit le roman, l’intrigue et les personnages est tout ce saupoudrage que l’auteur fait de références culturelles, sociales et sportives. Sans aucun doute, c’est la meilleure façon d’impliquer le lecteur, de lui faire sentir qu’il appartient à ce monde, à ce contexte et à ce lieu.

A mon avis, malgré le fait qu’Axel soit le moteur principal, louer est le personnage qui rend ce roman plus attrayant. La partenaire d’Axel est cette fille que tout homme veut avoir à ses côtés. Mystérieux, audacieux, transgressif et rusé. Il est le contrepoint parfait pour un gars qui, bien qu’il soit dur, est au fond un flic camouflé sensible.

Et cet humour pointu que dégagent le récit de Luis et ses personnages m’a captivé. Un gars qui sait faire de l’humour dans un roman policier est sans aucun doute un gars intelligent.

« Le monde est plein de crétins et il s’avère qu’ils conduisent tous. »

Luis García-Rey

Il est né à Vigo en 1981 et a développé sa carrière en tant que journaliste de télévision, présentant l’édition du week-end de Deportes Cuatro pendant plus d’une décennie. Sa voix peut également être entendue la nuit dans le bon jeu du COPE. En outre, il dirige le Master en journalisme sportif à l’Université de Villanueva. axel c’est son premier roman.

@luisgarcia4

Fiche technique AXEL

Éditorial: LIVRES ESPASA

Obligatoire: Couverture rigide

Genre: polar