La critique du dernier navire

Le dernier navire, finaliste du Cartagena Negra Novel Award 2020.

L’avis de Paco Rabadan Aroca : Domingo Villar et l’autre charme de la Galice

Données de publication

Oeuvre : Le dernier navire

Auteur : Domingo Villar

Éditorial: siruela

Pages : 712

Année : 2019

Genre : roman noir

Prix ​​: 22,75 €


A propos de l’auteur

Dimanche Villar (Vigo, 1971) a ouvert avec Ojos de agua la série à succès mettant en vedette l’inspecteur Leo Caldas. Le deuxième titre, La playa de los ahogados, a marqué sa consécration sur la scène internationale des romans policiers, obtenant d’excellentes critiques et ventes.

En 2019, paraît Le Dernier Vaisseau, le retour tant attendu de l’inspecteur Caldas. La série a été traduite dans plus de 15 langues et a remporté un grand nombre de prix, dont le romanpol à deux reprises, le Antón Losada Diéguez, le Prix Syntagma, le Prix Brigada 21, le Frei Martín Sarmiento, Livre de l’Année de la Fédération des Libraires de Galice.

Il a également été finaliste dans le Crime Prix ​​du thriller Oui Poignard international au Royaume-Uni, depuis le prix Le Point du Polar Européen en France et le prix Martin Beck de l’Académie suédoise des romans noirs.

Synopsis

La fille du Dr Andrade vit dans une maison peinte en bleu, dans un endroit où les plages aux douces vagues contrastent avec l’agitation de l’autre rive. Là, les ramasseurs de coquillages ratissent le sable, les marins jettent leur attirail à l’eau et ceux qui vont travailler en ville attendent sur le quai l’arrivée du bateau qui traverse l’estuaire de Vigo toutes les demi-heures.

Un matin d’automne, alors que la côte galicienne se remet des ravages d’une tempête, l’inspecteur Caldas reçoit la visite d’un homme alarmé par l’absence de sa fille, qui ne s’est pas présentée au repas de famille le week-end et n’a pas non plus assisté au Lundi pour donner son cours de céramique à l’École des Arts et Métiers.

Et bien que rien ne semble avoir altéré la maison ou la vie de Mónica Andrade, Leo Caldas vérifiera bientôt que, dans la vie comme en mer, la plus paisible des surfaces peut cacher un fond sombre de courants dévastateurs.

Mon avis

On retrouve un roman policier à part entière. Bien que l’introduction puisse sembler un cliché, croyez-moi quand je vous dis qu’il est difficile de trouver quelque chose de similaire au travail de Domingo Villar sur le marché de l’édition en raison de la précision et du niveau de détail atteint dans l’enquête de l’inspecteur Caldas et de son assistant Estevez dans cette œuvre de fiction

Le prix à payer pour se laisser mener par la main des deux policiers est de sept cent douze pages de lecture qui, très sérieusement, ne sont pas si nombreuses une fois la première dévorée.

Avec une prose facile, fluide et sans abondance de métaphores, l’enquête se déroule lentement, sans précipitation, nous faisant participer à chaque pas fait par les policiers, à chaque conversation et à chaque note prise dans le carnet de l’inspecteur.

Sur ce détail, que je loue bien sûr et considère comme la marque de fabrique de l’auteur, je pense qu’il s’agit d’un roman policier destiné aux purs amateurs du genre avec de nombreuses lectures derrière eux, et non aux « initiés », puisque, comme je l’ai déjà dit , tout se passe petit à petit, presque en temps réel, et les avancées et les impulsions de l’histoire se produisent quand elles se produisent, comme elles le font dans la vraie vie.

Il ne convient pas d’aborder ce travail avec impatience, mais avec l’envie de parcourir longuement le travail quotidien de cette classe de chercheurs.

Le cadre est la Ría de Vigo et ses environs, si à la mode depuis quelques années dans le genre policier. Sur cette section l’auteur va droit au but, donnant l’impression que l’intérêt a prévalu à fournir plus de détails sociaux et économiques sur le quartier, qu’à saisir les nuances sur l’ambiance que l’on attend et qui sont déjà un cliché surexploité par d’autres auteurs. et auteurs (en Galice il pleut, parfois il fait froid, il y a du brouillard et tout est très vert).

Quant au protagoniste, l’inspecteur Leo Caldas, il m’a semblé être un personnage quelque peu aseptique en termes d’émotions et de vie intérieure, et je trouve curieux qu’il soit le protagoniste récurrent de la série de romans de Villar.

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Le secondaire le plus présent finit par transmettre plus d’émotions, son inséparable assistant Rafael Estevez, dont le rôle de bon flic et de mauvais flic n’a pas besoin de s’imposer car il ramène déjà le mauvais lait de l’usine.

Même dans ce détail le roman me semble inhabituel, car le vrai poids de l’histoire repose sur l’intrigue elle-même, et ces variations sont appréciées dans un genre où « plus du même » abonde

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