Voie Poitiers-Tours-Le Mans

Venant d’Espagne, un voyageur (un militaire ou un marchand, probablement) qui allait vers la Gaule du nord empruntait une voie qui passait par Bordeaux (Burdigala) et par Saintes (Mediolanum Santonum) avant d’arriver à Poitiers (Limonum) : la capitale des Pictons. La voie continuait ensuite par Jaunay-Clan*, où se trouve une portion de cailloutis datée de – 2 500 puis par Moussais-la-bataille (commune de Vouneuil-sur-Vienne*) d’où partait une voie allant vers Blois* et Orléans (voie A3a).

Peu après la voie arrivait sur la commune de Naintré*, où l’on peut voir les ruines imposantes de Vetus Pictavis (le Vieux-Poitiers), dont une partie est sur la commune voisine de Cenon-sur-Vienne*. Il s’agissait d’une cité importante, où demeurent les ruines d’un théâtre gallo-romain pouvant accueillir 10 000 spectateurs, située  non loin du confluent de la Vienne* et du Clain, dont le nom ancien : Briva (le Pont) est indiqué sur un menhir par une dédicace gauloise émanant d’un certain Frontu ; cette agglomération était près d’un gué sur le Clain, dont des restes ont été retrouvés au lieu-dit les Berthons. Comme tous les grands sites placés près des frontières, il s’agissait sans doute d’un sanctuaire où différentes tribus gauloises pouvaient se rencontrer sans risques.

Sous le nom actuel de GR655, la voie passait ensuite par Chézelle*, un peu avant Cenon-sur-Vienne*, où huit bornes milliaires, transformées en sarcophages, ont été retrouvées dans le cimetière ; une de ces bornes, avec la dédicace de Trajan (empereur de 98 à 117), était sans doute placée près de Briva car elle indique LIM(onum) = XI et FIN(ibus) = V : c’est-à-dire Poitiers* à 11 lieues (27 km) et Fines (frontière = Ingrandes-sur-Vienne*) à 5 lieues (12 km). Voir photo ci-dessous.

La frontière entre les Pictons et les Turons était en effet à la sortie d’Ingrandes-sur-Vienne*, où elle était matérialisée par le Batreau : petit affluent de la Vienne* (rive droite), qui coule, profondément encaissé, au nord de la commune ; on sait que les frontières du territoire des Turons perdurèrent au moyen-âge et lors de la translation du corps de saint Léger, au 7ème siècle, Ansoald, évêque de Poitiers*, vint accueillir à Ingrandes* les reliques amenées par Bert ou Théodebert, évêque de Tours*. Ces frontières furent ensuite légèrement modifiées et aujourd’hui le département de l’Indre-et-Loire ne commence qu’au nord de Port-de-Piles*.

Quelques vestiges préhistoriques et gaulois ont été trouvés à Ingrandes-sur-Vienne* ainsi qu’une nécropole mérovingienne (voir les deux sarcophages à côté de l’église), qui continuait sans doute une nécropole gallo-romaine. La voie passait ensuite par Dangé-Saint-Romain* où il y avait un embranchement vers l’est, en direction de Loches*, (voir voie A3b) ainsi qu’un gué permettant de rejoindre la rive gauche de la Vienne* et la voie allant vers Candes* (voir voie B2) ; la voie principale, quant à elle, continuait vers le nord et arrivait sur le territoire de Port-de-Piles* qui est encore dans le département de la Vienne mais qui se trouvait auparavant dans la province de Touraine.

Étape importante sur l’ancienne route d’Espagne, ce « port ou passage (portus) près des piles (ad pilas) » apparaît sous la forme Portus Pilarum dans plusieurs chartes de l’abbaye de Noyers, la première étant la charte 32 de 1064. On ne sait pas exactement ce qu’étaient ces piles, peut-être des piles funéraires semblables à celle de Cinq-Mars-la-Pile* (voir voie VP1), peut-être, plus probablement, des piles indiquant le gué sur la Creuse*, dont la traversée se faisait à l’ouest de Port-de-Piles*, près d’une ferme fortifiée appelée le Quart* (à 4 lieues de la frontière) comme le montrent toutes les photographies aériennes faites dans la région.

Après le passage de la Creuse*, la voie principale obliquait au nord-ouest vers Nouâtre* tandis qu’une dérivation partait au nord-est vers La Celle-Saint-Avant* d’où une voie (voir voie A1) partait vers Amboise* et une autre (voir voie A5b) vers Yzeures-sur-Creuse*.

Cette voie principale existe toujours : c’est un large chemin bien tracé et bordé de fossés, qui passe près d’un menhir, couché maintenant, connu dans le cartulaire de Noyers sous le nom de Pierre Fitte (petra fixa = pierre enfoncée ; voir photo) puis sur le territoire des Maisons Rouges*, où il y avait vraisemblablement une tuilerie, comme l’indique l’ancien lieu-dit appelé La Varenne d’Embrée (du latin imbrex = tuile).Une partie de cette voie a été découverte récemment par le Service de l’Archéologie de département d’Indre-et-Loire (SADIL) à l’occasion des travaux de la LVG. (Pour voir les photos, cliquez ici)

Cette région fut amplement habitée dès la préhistoire et d’importants vestiges y ont été retrouvés, notamment au  Bec-des-deux-eaux : confluent de la Vienne* et de la Creuse* (voir voie B2).

Le voyageur franchissait ensuite le Réveillon à un endroit appelé la Grippe, où il y eut une nécropole protohistorique située non loin du dolmen du Gros Chillou, puis entrait dans Nogastrum (Nouâtre) par ce qui est actuellement l’Allée romaine ; le chemin longe une ancienne ferme qui fut un moulin appartenant aux Templiers de Nouâtre.

Nogastrum : le nom ancien de ce village, qui apparaît pour la première fois dans un texte de 925, est interprété diversement mais ce qui est certain c’est l’ancienneté de ce lieu où des poteries, des verreries et des moules de potiers ont été découverts, notamment à la Richardière ainsi qu’aux abords de la voie, là où une nécropole antique a été repérée.

Il est probable qu’une agglomération gallo-romaine (vicus) existait ici et les photographies aériennes ont montré la présence de murs dans le village même ainsi que d’exploitations agricoles (villae rusticae) dans les environs ; nous pensons aussi que le lieu, situé au centre du village et appelé la Pierre du Faon, indique la présence d’un temple (fanum) remplacé ensuite par une chapelle et par une commanderie des Templiers, dont les restes sont intégrés dans une maison qui s’appelle les Chapelles.

Cette agglomération se développa du fait de l’existence d’un port qui accueillait les bateaux pouvant aller de Nantes à Poitiers* en remontant la Loire*, la Vienne* et le Clain, ainsi que d’un gué permettant de traverser la rivière et d’aller vers Candes* (voir voie B2) ou vers  Loudun* (voir voies B5). De Nouâtre* partait aussi une voie vers Sainte-Maure* et Athée-sur-Cher* (voir voie A4). Grâce à ce gué et à ce port,  Nouâtre*, où Foulques Nerra avait fait construire un château, dont les ruines se mirent toujours dans la Vienne*, devint au 15ème siècle une « ville » dont le seigneur était Jean du Fou, chambellan de Louis XI.

La voie traverse le village actuel sous les noms de rue Guy de Nevers et rue Saint-Jean-du-Bois puis rue de Talvois qui se prolonge par le GR48 en direction de Pouzay*, qui passe à côté de Talvois* puis à côté de Chenevelles*, maintenant à cheval sur les communes de Nouâtre* et de Pouzay* ; à ce dernier endroit, où un autre gué permettait de rejoindre la voie B2  et où l’on peut voir les restes presque enfouis d’un grand dolmen appelé la Pierre levée, un embranchement offrait la possibilité d’aller vers Chinon* (voir voie B1) tandis que la voie principale continuait vers Saint-Épain*.

C’est là aussi, près du hameau de Soulangé*, que s’étendait, comme les photographies aériennes l’ont montré, une immense villa rustica gallo-romaine complètement oubliée, dont la partie habitée (pars urbana) s’étendait, avec les dépendances, sur vingt hectares et allait jusqu’au bord de la Vienne* ; il est possible que ce domaine ait ensuite appartenu à l’évêché de Tours* et que cette résidence ait été occupée, au 6ème siècle, par le poète latin Venance Fortunat qui, dans deux de ses poèmes, parle d’une villa près de la Vienne*, où Grégoire de Tours l’hébergea.

Après Nouâtre*, la voie, en partie perdue, passait entre Noyant-de-Touraine* et Trogues*, où on la retrouve au lieu-dit la Billette* ; elle se dirigeait ensuite vers Saint-Épain* en passant à la Motte* du Donjon, où se trouvait un ancien château médiéval, puis au Louriou (peut-être du latin oratorium) où un site gallo-romain a été repéré et elle arrivait à l’entrée actuelle de cette commune au lieu-dit la Boue, où un gué permettait de franchir la Manse*, dont plusieurs bras convergent à cet endroit marécageux.

Comme souvent, c’est l’existence de cette voie et de ce gué qui a donné naissance au vicus de Brigogalus (la citadelle) ; ce dernier nom apparaît encore dans un texte de 774 mais, au 11ème siècle, ce village, qui devrait logiquement s’appeler Brigueil*, prit le nom de saint Épain.

En sortant de Saint-Épain*, l’actuelle D8, qui porte encore le nom de Grand chemin, se dirige vers Thilouze* en suivant le tracé de l’ancienne voie et en traversant une tranchée taillée dans le rocher ; mais à 2 km avant Thilouze*, la D8 oblique vers l’est et une autre route part vers Saché* ; la voie romaine, pour sa part, continuait tout droit vers Pont-de-Ruan* et elle est encore bien visible par endroit sous le nom de chemin ferré*.

Ce chemin passe à l’ouest du village actuel de Thilouze* et arrive, un peu avant Pont-de-Ruan*, à un embranchement: la Croix-Billette*, d’où partait une voie vers Chinon* (voir voie B4). C’est à Pont-de-Ruan*, que l’on franchissait l’Indre*  et l’on voit encore, près de l’ancien gué, les restes d’un important moulin construit au 13ème siècle ; Ruan, comme Rouen, vient du gaulois Rotomagos et Pont-de-Ruan* signifie sans doute le marché du gué.

Après Pont-de-Ruan*, la voie passait sans doute près du Village des Roux (commune d’Artannes*) mais le tracé de la voie romaine est  mal connu car il n’est pas certain que la D8 reprenne son parcours, comme on le dit parfois, cette route se trouvant en dessous de la ligne de crête, qui est à 1 km (environ) à l’ouest. Continuant vers le nord, on arrive sur le territoire des communes de Ballan-Miré* et de Joué-les-Tours*.

L’ancienne voie, comme c’est très souvent le cas, indique la frontière entre deux communes ; en effet le chemin, où une portion pavée peut encore être vue, passe entre le bois de la Motte* (commune de Ballan-Miré*) et le bois de la Petite Pépinière (commune de Joué-les-Tours*). Sur la carte de Cassini, le chemin porte le nom de Route de Chinon* et passe entre le Bois de Ballan* et la Petenière.

À la sortie du bois, une bifurcation permettait d’aller vers le château de la Carte* et Fondettes* (c’était la voie principale) ou, en traversant les Landes de Charlemagne, de rejoindre Caesarodunum* ; entre les Landes de Charlemagne et la vieille Carte* deux sites gallo-romains ont été repérés à Bois-Gibert (commune de Ballan*) et au grand Porteau (commune de Joué*).

On pense généralement que ce Charlemagne (Carolus Magnus) désigne Charles Martel et qu’une « bataille de Poitiers » (appelée aussi « bataille de Tours » à partir du 16ème siècle) se serait passée à cet endroit, où des armes maures ont été retrouvées.

Ce nom de La Carte* indique parfois un endroit se trouvant à quatre bornes milliaires d’un autre endroit ; il s’agit ici, peut-être de lieues gallo-romaines (9 km environ), distance séparant cet endroit de Caesarodunum* ; en effet, les autres points de repères possibles : le pont sur la Loire*  ou l’oppidum Turon de Montboyau* sont respectivement à 7 km et à 8 km de ce château de la Carte* qui est maintenant une résidence hôtelière appartenant à l’EPAF (Éducation Plein Air Finances). Il date du 15ème siècle mais a remplacé un château antérieur où, selon certains, serait né Simon de Brion, le futur pape Martin IV, (13ème s.).

Jusqu’au 19ème siècle cette ancienne route de Chinon* était un chemin encore souvent emprunté et Balzac par exemple l’utilisait pour aller de Tours* à Saché*. C’est aussi, au début de Le lys dans la vallée, roman en grande partie auto-biographique, le chemin qu’emprunte Félix de Vendenesse pour se rendre chez son parrain, au château de Frapesle (en fait le château de Valesne, à côté de Saché*). Au début du roman, le jeune Félix va de Tours* à Frapesle : « Donc, un jeudi matin, je sortis de Tours par la barrière Saint-Eloy, je traversai les ponts Saint-Sauveur, j’arrivai dans Poncher en levant le nez à chaque maison et gagnai la route de Chinon. (…) Pour aller au château de Frapesle, les gens à pied ou à cheval abrègent la route en passant par les landes dites de Charlemagne, terres en friche, situées au sommet du plateau qui sépare le bassin du Cher et celui de l’Indre, et où mène un chemin de traverse que l’on prend à Champy. (…) Ce chemin, qui débouche sur la route de Chinon bien au-delà de Ballan, longe une plaine ondulée sans accidents remarquables, jusqu’au petit pays d’Artanne. » 

La voie principale descendait vers la vallée de la Loire*, traversant le vieux Cher* au Pont-aux-oies (commune de Joué-les-Tours*), appelé antérieurement le Pont-à-voie, où elle croisait la voie vs1b, puis le Cher* à l’est de Port-Cordon (commune de La Riche*) et arrivait ensuite sur la rive gauche de la Loire*, en face de l’ancien oppidum Turon de Montboyau* (Fondettes*), un peu en aval de l’actuel pont de Saint-Cosme.

On a cru, pendant longtemps, que la Loire* était franchie à gué avant que les Romains ne construisent un pont mais dans les années 1970 toute une série de pilotis quadrangulaires ont été remarqués puis datés au carbone 14 ; trois dates ont été obtenues : 100 avant notre ère, 6 avant notre ère et 106 après J.C. Il y a donc eu à cet endroit un pont construit par les Turons puis sans doute reconstruit et élargi à l’époque gallo-romaine. Malheureusement beaucoup de ces pilotis ont été arrachés en 1987 pour permettre le déroulement d’une compétition de descente de la Loire* en planche à voile !

Cet oppidum de Montboyau* (Mons Boelli), au croisement de deux voies principales, était, sinon l’oppidum principal des Turons comme certains le pensent, du moins une de leurs principales places-fortes (voir voie VP1). 

La D36, qui traverse la commune de Fondettes*, reprend le tracé de l’ancienne voie et plusieurs lieudits aux abords de cette route sont visiblement d’anciens toponymes : Château-Gaillard, Tartifume, les Maisons Rouges*, La Chaise du Diable, Les Cartes*.

Continuant vers le nord, la voie, connue localement sous le nom de chemin de César*, franchissait la Choisille au sud de la commune de Saint-Roch*, où il y avait sans doute un oppidum gaulois (lieu-dit le château) puis elle continuait un peu à l’ouest de Saint-Roch* (où les pierres du chemin sont encore nettement visibles).

À travers bois, elle se dirigeait ensuite vers le nord en passant par Bordebure* et par Le Serrain, ancienne commune rattachée à Semblançay* où se trouvait une source sacrée à l’époque gallo-romaine ; c’est dans ce lieu-dit La Source que Jacques de Beaune fit édifier son château.

La route, appelée rue de la voie romaine, est encore nettement visible au carrefour des 5 croix. Plusieurs villas gallo-romaines abritaient les exploitants des terres agricoles de la région et des poteries, des tuiles ou des meules ont été découvertes à différents endroits ; on peut d’ailleurs voir encore des restes de colonnes entre Le Serrain et Sonzay*.

Un peu avant Sonzay*, où il existait plusieurs châteaux, dont celui de la Motte* (10ème s.) et celui des Cartes* (12ème s.), la route actuelle oblique vers l’ouest tandis que la voie ancienne continuait tout droit, passant par la Croix de la Rue* et se dirigeant vers Brèches* ; elle est encore bien marquée et indiquée, sur les cartes, comme une voie romaine.

À l’entrée de Brèches*, on trouve la Pierre-Saint-Martin, que l’on dit généralement être un ancien menhir, retaillé en borne milliaire et christianisé par saint Martin ; nous pensons qu’il s’agit plus probablement d’une ancienne couverture de sarcophage.

Brèches*, anciennement Bricca, où saint Brice fonda une église dès le 5ème siècle, se trouve actuellement à la frontière entre l’Indre-et-Loire et la Sarthe, mais était encore chez les Turons, l’ancienne frontière avec les Cénomans se trouvant après Chenu (72500), au lieu-dit la Pierre Fine (voir Feings*)  sur la commune de La-Bruère-sur-Loir.

La voie continuait ensuite, en passant par les Halles en direction de Vaas* ; C’est probablement ce lieu qui est indiqué sous la forme Fines sur la Table de Peutinger, à 16 lieues (gauloises), soit 39 km, de Vindunum (Le Mans).

Elle traversait le Loir au moulin de Rotrou (voir Pont-de-Ruan*) pour arriver sur la rive droite, actuellement rue du port Liberge près du centre de Vaas* :  ancien vicus, où les traces d’un fanum (temple) ont été repérées, sur la colline, où s’éleva ensuite une abbaye (actuellement ancienne mairie) ; on a découvert aussi à Vaas* de nombreux fragments de céramique, des monnaies, des meules et surtout une petite statuette en bronze, appelée L’amour argenté de Vaas, qui peut être vue au Carré Plantagenêt au Mans*. Il existe aussi, sur cette commune, le dolmen de la Pierre couverte.

De Vaas* une voie secondaire partait vers le Lude* en passant au milieu de l’immense sanctuaire de Cherré* sur la commune d’Aubigné-Racan* (voir voie B3b).

Après Vaas*, la route montait vers Verneil-le-chétif*  en empruntant une voie naturelle encore utilisée par la D30 et passait à côté d’un dolmen au lieu-dit le Tertre (près du Grand Fief et des Vieilles Maisons) puis elle arrivait dans la capitale des Cenomans (ou plus exactement des Aulerques Cenomans), qui était Vindunum ; cette ville, ensuite appelée Civitas Cenomanorum (la cité des Cénomans) puis Cenomani, deviendra Celmans puis Le Mans*.

Après Le Mans*, le voyageur, s’il n’était pas exténué, pouvait continuer son voyage vers Condate (Rennes), par exemple, la capitale des Redons, ou vers Aregenua (Vieux-la-Romaine, en Normandie), la capitale des Viducasses, ou encore vers Lutèce (qui cependant n’était pas encore Paris !).

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