Marzio Montecristo, grand amateur de romans policiers, a ouvert il y a quelques années une petite librairie spécialisée dans les romans policiers dans le centre de Cagliari. Le nom de la librairie, Les Chats Noirs, est un hommage aux deux chats noirs qui un jour se sont présentés dans la boutique et n’en sont plus repartis, surnommés par lui Miss Marple et Poirot. Malgré la mauvaise humeur du patron, la librairie est très fréquentée, et c’est Patricia, la jeune collaboratrice de Montecristo, d’origine érythréenne, qui sauve les clients des emportements du patron. La librairie dispose également d’un groupe de lecture, « les détectives du mardi », une poignée de super-experts du crime qui se réunissent après l’heure de fermeture pour discuter du roman de la semaine. C’est une bande mal montée mais très soudée, dont Marzio est devenu l’âme, malgré lui. Un an plus tôt, le groupe s’est montré capable d’aider un vieil ami de Monte Cristo à résoudre un cas réel que tout le monde considère comme désespéré. Maintenant, la surintendante Angela Dimase revient demander leur collaboration pour une enquête qui la prive de sommeil : un homme encapuchonné s’est présenté dans la maison d’une famille, a immobilisé deux épouses et leur petit fils et a ordonné à l’homme de choisir qui devait mourir entre femme et enfant ; s’il ne se décidait pas dans la minute, il les tuerait tous les deux. Le tueur sadique est bientôt surnommé « le tueur au sablier », puisqu’il en laisse toujours un sur les lieux du crime. Les improbables « détectives du mardi » pourront-ils eux aussi démêler cette affaire ?
Le dernier, par ordre chronologique, est le roman dont nous parlons aujourd’hui : La bibliothèque du chat noir de Piergiorgio Pulixi, un auteur dont je n’avais jamais rien lu.
Deux points qui ont fait que ce titre partait en désavantage dans mon échelle de valeurs personnelle : c’est un jaune (un genre que je n’aime pas) et dans le titre (ainsi que sur la couverture) il y a des livres et des chats, un absolu dissuasif qui sent l’arnaque pour tout lecteur sain d’esprit !
Mais la Disgrâce nommée Bacci parla et devant elle : « Marzio c’est toi et moi sans filtres »j’ai cédé !
Mais alors, qui est ce Marzio ? Marzio Montecristo, 39 ans, sarde, ancien instituteur, cheveux ébouriffés et barbe hirsute, est le propriétaire de « Les Chats Noirs », une librairie indépendante spécialisée dans les romans policiers et les romans policiers.
Le nom de la librairie est un hommage aux deux chats noirs, Miss Marple et Poirot, qui se sont présentés un jour dans la boutique et en ont pris possession.
Et c’est aussi grâce à eux et à Patricia, la collaboratrice de Marzio, que la librairie est très fréquentée.
Cerise sur le gâteau donc, le groupe de lecture « Les Enquêteurs du mardi », qui voit un petit groupe peu hétéroclite de lecteurs passionnés qui se réunissent pour discerner des romans en compagnie d’un bon verre de vin et de quelques délicieuse gâterie!
La bibliothèque du chat noir commence immédiatement par un bang … au sens littéral: un coup de feu, celui qui tue Lucia, 36 ans, mère du petit Lorenzo, tout juste 10 ans, qui, ligoté et bâillonné avec son père, est contraint d’assister au meurtre brutal de sa mère.
Sur la scène du crime une seule trouvaille : un sablier. En fouillant l’appartement, l’inspecteur Flavio Caruso et la surintendante Angela Dimase trouveront une photo de Lorenzo dans les bras de notre libraire.
Grâce à l’amitié entre lui et Angela, les deux lui demanderont de l’aide pour obtenir plus d’informations de Lorenzo, fermé dans un silence absolu en raison du choc.
Mais celui de la famille Vincis semble n’être que le premier d’une série de meurtres.
Les cas les plus difficiles sont toujours les plus triviaux.
Constructions Pulixi un thriller qui intrigue le lecteurengagé à suivre l’enquête et à observer attentivement chaque indice pour comprendre qui est le meurtrier, mais, surtout, quel est le mobile qui le pousse à tuer ainsi de sang-froid.
En même temps, vous vous retrouvez à déambuler dans les rayons des Chats Noirs, à profiter de la intermèdes hilarants entre Marzio et ses clients qui, sauf intervention salvatrice de Patricia, quittent la bibliothèque avec une insulte au lieu d’un livre à la main ! Et oui, je confirme ce que dit Bacci : nous sommes Marzio !
Parmi ces pages, vous trouverez plus d’un sourire et la plus grande valeur est que vous percevez la spontanéité avec laquelle ce sourire apparaîtra sur vos lèvres ; on n’a jamais l’impression que l’auteur a construit une situation ou un dialogue juste pour « forcer » le lecteur à rire. Tout sera immédiat et authentique.
De même, vous sentirez une larme mouiller votre joue une fois arrivé à la fin de cette histoire, à la fois pour le dernier mot prononcé par Marzio et pour la tristesse qui vous enveloppera de devoir saluer celui qui, entre-temps, est devenu un Ami de confiance.
Encore un autre point en faveur : lorsque le nom du meurtrier vous est révélé, mais surtout lorsque sa propre voix vous dit pourquoi il a tué, vous prenez parti, sans hésitation aucune, de son côté. Et combien de fois pouvez-vous encore dire que quelque chose comme ça vous est arrivé ?
Pulixi ferme parfaitement toutes les situations: Mystère résolu, tueur attrapé, mobile expliqué. Mais il y a Marzio, Marzio adoré, debout derrière le comptoir de la librairie qui semble attendre notre retour.
Et pour une fois, au mépris d’Amazon, J’aimerais vraiment retourner dans cette bibliothèque !