24 mars 2018
Le romancier écossais Phillip Kerr est décédé à l’âge de 62 ans des suites d’une cancer.
Un homme avec un grand sens de l’humour, qui savait vivre et qui savait écrire. Ce n’est pas en vain qu’il est devenu l’un des plus grands représentants européens de la littérature noire. Un publiciste qui s’est imposé à 29 ans comme l’une des références du genre avec « Violetas de Marzo » (le premier d’une série de polars se déroulant dans l’Allemagne nazie et mettant en scène le détective Bernie Günther, « Berlin noir »). Mais dès lors, pendant le reste de sa vie, il n’a cessé de publier une seule année jusqu’à atteindre un total de 37 œuvres. Il a parfaitement dominé le décor et le développement des personnages, gaspillant la qualité critique sur les redoutes les plus sombres de la société dans tous ses romans.
Un auteur qui n’a jamais cessé d’être à la mode sur la scène internationale, et encore moins la mort, réussira une telle entreprise. Son énorme héritage littéraire et son style sont imprégnés de millions de lecteurs et d’écrivains.
Faisons-lui un requiem recommandant, pour la fibre qui me touche, le trilogie berlinoise par Phillip Kerr et Bernie Gunther.